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  • Les réserves naturelles sont des espaces protégés terrestres ou marins dont le patrimoine naturel est exceptionnel, tant sur le plan de la biodiversité que parfois sur celui de la géodiversité. Qu'elles soient créées par l'État (réserves nationales), par la collectivité territoriale de Corse (réserves de Corse) ou par les régions (réserves régionales, depuis la loi Démocratie de proximité de 2002 qui a donné compétence aux régions pour administrer les ex-réserves volontaires et pour créer de nouvelles réserves régionales), ce sont des espaces qui relèvent prioritairement de la Stratégie de Création d'Aires Protégées mise en place actuellement. Les réserves naturelles bénéficient d'un plan de gestion et se classent essentiellement en catégories III(réserves géologiques) ou IV de l'UICN. Si certaines parties de réserves naturelles (en particulier marines ou forestières) peuvent revendiquer les catégories UICN Ia ou Ib, il n'existait pas à la fin 2009 de réserve naturelle intégrale sur la totalité de sa superficie.

  • Parc provincial (Nouvelle-Calédonie - Province Nord)

  • Les Géoparcs sont des territoires labélisés par l’UNESCO où l’élément géologique patrimonial est porteur de projets de protection, de développements du territoire et d’éducation. Ce fut d’abord une initiative, c’est aujourd’hui un programme. Le label est né à la fin des années 1990 du rapprochement de quatre structures gestionnaires d’espaces naturels (la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence en France, la Forêt pétrifiée de l’île de Lesbos en Grèce, le Parc naturel régional de Vulkaneifel en Allemagne et le Parc de Maestrazgo-Teruel en Espagne) destiné à valoriser le patrimoine géologique de ces différents territoires. Ce label est le témoin d’une démarche de protection et de valorisation du patrimoine géologique en lien avec l’ensemble des patrimoines naturels et culturels d’un territoire et de son développement. Ce fut d’abord un label européen : les European Geoparks. En l’an 2000, l’UNESCO a créé son propre label Global Geoparks Network avec les mêmes critères que les European geoparks qui, de facto, ont donc tous rejoint le réseau mondial. Cette démarche connaît un fort succès avec 140 géoparcs dans 38 états-membres au sein de ce réseau. En novembre 2015 l’UNESCO modifie le statut d’”Initiative” en “Programme”, et les Global Geoparks deviennent des UNESCO Global Geoparks.

  • L'Inventaire National du Patrimoine Géologique (INPG) est un programme de connaissance géologique du territoire métropolitain et outre-mer, qui fêtera ses 15 ans en 2022. Chaque site géologique naturel renseigné dans le cadre du programme se voit décrit de manière textuelle avec une évaluation patrimoniale et est cartographié. Les données renseignées dans le cadre de cet inventaire sont diffusées sur les pages de l'INPN. Le programme est réalisé en région sous maitrise d’ouvrage des Directions régionales de l’environnement et sous maitrise d’œuvre d’un secrétariat scientifique. Les sites inscrits à l’INPG ne sont pas protégés, il s’agit d’un programme de connaissance du territoire. Cette inscription peut cependant servir de base à une argumentation pour la protection des sites, notamment pour des arrêtés préfectoraux de protection.

  • Les sites du conservatoire du littoral ont pour vocation la sauvegarde des espaces côtiers et lacustres. Leur accès au public est encouragé mais reste défini dans des limites compatibles avec la vulnérabilité de chaque site. En complément de sa politique foncière, visant prioritairement les sites de fort intérêt écologique et paysager, le conservatoire du littoral peut depuis 2002 exercer son action sur le domaine public maritime. Ce mode de protection peut être superposé avec d’autres dispositifs réglementaires ou contractuels.

  • L'arrêté de protection de biotope a pour vocation la conservation de l'habitat d'espèces protégées. C'est un outil de protection réglementaire de niveau départemental, dont la mise en oeuvre est relativement souple. Il fait partie des espaces protégés relevant prioritairement de la Stratégie de Création d'Aires Protégées mise en place actuellement, et se classe en catégorie IV de l'UICN en tant qu'aire de gestion. En effet, la plupart des arrêtés de protection de biotope font l'objet d'un suivi soit directement à travers un comité placé sous l'autorité du préfet, soit indirectement dans le cadre de dispositifs tels q ue Natura 2000 et par appropriation par les acteurs locaux.

  • L'arrêté de protection de biotope a pour vocation la conservation de l'habitat d'espèces protégées. C'est un outil de protection réglementaire de niveau départemental, dont la mise en oeuvre est relativement souple. Il fait partie des espaces protégés relevant prioritairement de la Stratégie de Création d'Aires Protégées mise en place actuellement, et se classe en catégorie IV de l'UICN en tant qu'aire de gestion. En effet, la plupart des arrêtés de protection de biotope font l'objet d'un suivi soit directement à travers un comité placé sous l'autorité du préfet, soit indirectement dans le cadre de dispositifs tels q ue Natura 2000 et par appropriation par les acteurs locaux.

  • Au sein d'un cœur de parc national, il peut être institué une « réserve intégrale » afin d'assurer, dans un but scientifique, une protection plus grande de certains éléments de la faune et de la flore. Les réserves intégrales de parc national sont établies en tenant compte de l'occupation humaine et de ses caractéristiques. Les réserves intégrales de parcs peuvent relever de la catégorie Ia de l'UICN.

  • Un bien naturel ou mixte (naturel et culturel) inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) est un espace qui, du fait de sa valeur patrimoniale exceptionnelle, est considéré comme héritage commun de l'humanité. Depuis la signature en 1975 de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel et sur proposition d'inscription de l'État, un bien peut être inscrit en fonction de dix critères de sélection. Quatre concernent les biens naturels : phénomènes naturels d'une beauté exceptionnelle, exemplarité du site pour représenter tant l'histoire de la terre que la formation de la vie ou du relief, exemple représentatif de processus écologiques et biologiques en cours, préservation de la diversité biologique, intégrant des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle. Ces biens font l'objet de rapports réguliers sur l'état de leur conservation.

  • L'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d'identifier et de décrire, sur l'ensemble du territoire national, des secteurs de plus grand intérêt écologique abritant la biodiversité patrimoniale dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d'aide à la décision (protection de l'espace, aménagement du territoire).