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1982

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  • A partir de 1983, sur les communes de Draix et du Brusquet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, des petits bassins versants ont été équipés pour améliorer les connaissances sur les crues et l'érosion en montagne. Implantés sur des marnes noires très sensibles à l'érosion, sur des versants pentus souvent dénudés, ils connaissent des crues aux transports solides très intenses. Ce laboratoire de terrain a permis de développer des recherches portant sur l'hydrologie, l'hydraulique torrentielle, l'altération des roches et les flux de matériaux, les mouvements de versant, les effets de la végétation sur l'érosion et les crues. Le réseau d'observation s'est étendu à partir de 2007 au bassin de la Bléone. Ceci permet d’échantillonner des bassins versants ayant d’autres lithologies, couvert végétal et usage du sol, d’aborder le changement d’échelle et de traiter des questions de gestion de l’eau et des sédiments au niveau régional. Observatoire de Recherche en Environnement (ORE) depuis 2002, l’ORE Draix-Bléone appartient désormais au Réseau National de Bassins versants (RBV), Service d'Observation et d'Expérimentation pour la Recherche en Environnement (SOERE), labellisé par le Ministère de la Recherche. Autour de ce laboratoire de terrain, un Groupement d'Intérêt Scientifique, le GIS Draix, conduit des travaux de Recherche pluridisciplinaires. Les équipes membres de ce GIS regroupent des hydrologues, hydrauliciens, géologues, géographes, géomorphologues, géochimistes, écologues d’une quinzaine d’universités et organismes de recherche. Sites expérimentaux : Cinq bassins, Laval (86 ha), Francon (76 ha) Brusquet (108 ha), Moulin (8 ha), Roubine (0,133 ha), sont équipés pour la mesure des pluies, des débits et des transports solides par charriage ou en suspension. Les pluies sont mesurées à l'aide de pluviographes répartis à l'aval et à l'amont de chaque bassin. Des pièges à sédiments (ou plages de dépôts) protègent à l'aval les stations limnigraphiques contre des transports solides très importants. Ils permettent également la mesure, par des méthodes topographiques, des volumes déposés après chaque crue. Dans la station de mesure, des limnigraphes de différents types mesurent les hauteurs d'écoulement dans des sections de contrôle ou des canaux auto-jaugeurs. La mesure des concentrations en sédiments fins qui transitent dans la station est réalisée également, au moyen de divers procédés : prélèvements d'échantillons, procédés optiques, mesures de pression. L'équipement de ces sites a nécessité le test et l'adaptation de nombreux matériels, voire la conception de matériel nouveau : limnigraphe à comptage d'impulsions (Ellan), turbidimètre à rétrodiffusion optique, turbidimètre à capteurs de pression différentielle. Deux bassins de taille plus importante (le Bouinenc, 22 km², et le Galabre, 22 km²) sont équipés depuis 2009 pour la mesure des débits et des transports solides en suspension. Données disponibles via la Base de Données pour les Observatoires en Hydrologie BDOH, gérée par Irstea.